Interview de l’athlète du mois d’octobre : Michel PESAN (photos de Michel et notre super copine Isa)

Pour cette interview que l’on temporisera pour le mois d’octobre, ce n’est pas un espoir ; loin de là, puisque nous allons à la rencontre de Michel PESAN. On va tenter de rester sur la ligne car pour la première fois je fais l’interview d’un de mes très proches camarades que j’ai rencontré sur mon groupe d’entraînement à la SCO Ste Marguerite, et qui a démarré le triathlon dans la foulée en même temps que moi ..

« Salut Michel,

Cela fait un peu plus d’une année que tu es devenu une Sardine, comment qualifierais-tu cette année ? Comment la décrirais-tu ?

En toute franchise, je ne suis pas du tout mécontent d’être devenu une Sardine. En fait, je me considère plutôt au vu de mes performances comme un anchois. D’un autre côté, il y a un an et demi je ne faisais pas de vélo et nageais pas du tout. Le côté positif c’est que partant de zéro, ça me laisse une forte marge de progression. 
Donc année topissime qui me donne envie d’aller beaucoup plus loin. D’ailleurs je pense souvent que j’aurai du faire du triathlon beaucoup plus tôt.

Nous allons très vite revenir très vite au Triathlon mais il nous faut aussi présenter l’homme, on a aussi envie de découvrir qui est cet athlète que tu étais avant d’être triathlète.
Qui est Michel dans la vie de tous les jours ? Quel métier exerces-tu ? Quelles sont tes passions, loisirs en dehors du sport ?

Dans la vie de tous les jours, rien de bien sexy, je bosse dans le groupe PSA, dans la gestion. Mes occupations sont, plus nombreuses, variées et essentiellement tournées vers l‘extérieur. Rando montagne, voile (beaucoup jusqu’à une époque pas si lointaine), ski à petite dose, course à pied bien sûr. La moto, beaucoup…tout le temps. Les voyages en moto ou autre. C’est souvent l’occasion (ou le prétexte) à faire un petit marathon ou autre. Autrement sur plan culturel, j’aime beaucoup la peinture avec un coup de cœur pour Klimt, Vermeer, Picasso et les impressionnistes. J’aime aussi la musique de manière assez éclectique avec une bonne petite aversion pour le rap.
Plus simplement j’aime bien cultiver les tomates de mon jardin mais je n’ai pas trop de temps.

Sans être intrusif, peux –tu nous présenter ta petite famille ? A Marseille depuis toujours ?

A Marseille depuis toujours et je n’ai jamais au grand jamais voulu quitter la région. Pourquoi partir quand on a la mer, les calanques, le beau temps et la montage à deux pas ?
Concernant ma petite famille, elle commence à être en termes d’âge assez grande. J’ai un fils que je vois très peu qui a 25 ans et fait ses études au Japon et une fille qui va avoir bientôt 23 ans. Elle est aussi étudiante et à mon grand désespoir pas du tout sportive. Mais je ne désespère pas. Me concernant, comme on dit sur les réseaux sociaux, divorcé… deux fois… en couple… à suivre…

Comment en es-tu arrivé à courir ? Puis te mettre au triathlon ?

Courir, j’ai toujours couru, longtemps pour m’entretenir, en complément de la préparation physique que je faisais pour faire de la voile, mais de manière pas très régulière et surtout comme un bourrin. 
A l’aube des 40 ans j’ai couru avec beaucoup plus de régularité mais sans technique particulière d’entraînement. A l’époque faire un semi me paraissait inaccessible et un marathon Himalayesque. Mon arrivée à la SCO m’a permis d’aplanir ces difficultés.
Et donc comme j’aime en chi..r j’ai naturellement commencé à penser au triathlon… mes petits copain Bob et Yannick se sont chargés d’instiller la petite graine du triathlon. Quand en plus ma copine de course à pied Isa s’y est mis (toujours à cause des deux cités un peu plus haut)… bon bref fallait que j’y aille… Problème, la dernière fois que j’avais fait du vélo c’était-il y a 30 ans et nagé plus de 25 mètres (c’est à dire 50m) 40 ans. (J’exagère à peine).
Bref j’achète un vélo, j’apprends en mai 2016 à nager, je m’inscris au tri de Marseille, je rencontre Engrain’man et avant d’avoir fait mon premier triathlon j’étais inscrit au Half de Majorque. Et voilà, la petite graine a poussée…elle grandit….

Ta plus belle compétition sportive qui te laisse un souvenir à part, cela serait laquelle et pourquoi ?

Ça dépend de ce que tu entends par « beau ». en ce qui me concerne, il y en a plusieurs mais « belles » pour différentes raisons, difficulté, niveau, esthétique, « en chi..er ». (Ce sont mes critères).
- Il y a très longtemps, sélection aux championnats du monde de First class8 (voile) très haut niveau. (on n’a pas été sélectionnés)
- Post ou pré régates, des convoyages dans des conditions de vent et de mer totalement délirantes.
- Mon premier marathon, sous une pluie diluvienne…(une horreur)
- Marathon de New York (une ambiance de malade)
- Mon premier Half (Majorque). Là il y avait tout, ambiance club, beauté paysage, ambiance course la totale.

Quel a été ton premier triathlon ? Quels sont les souvenirs que tu as de ce premier triathlon ?

Le M de Marseille. J’avais peur de ne pas finir dans les temps la natation et du vélo. Finalement tout c’est bien passé 43 minutes à la natation (inespéré), fini le vélo avec des crampes de malade et une cap difficile les premiers 500 mètres et le top après. Le pied.

Quel est le triathlon le plus dur que tu es fait ?

Je dirai Lauragais sur la partie vélo car Lionel avait froid et était à la ramasse sur quasiment tout le parcours et n’a pas souvent pris le relais (Lionel m’en veut pas si je balance)
De toute façon, le plus dur sera à venir quand je changerai de format…

Quel triathlon as-tu le plus apprécié parmi tous ceux que tu as fait et pourquoi ?

Je l’ai dit un peu plus haut, Majorque, tout était réuni, une semaine de vacances, supers paysages, épreuve au top.
De plus mon expérience est limitée, je n’ai que 4 triathlons au compteur.

Tu es au club Sardines triathlon depuis un peu plus d’une année, quelle image as-tu de ce club à présent ? Qu’est-ce qu’il t’a apporté ?

J’ai bien l’ambiance de ce club il n’y a pas de « grosses têtes », c’est bon enfant, ça déconne bien. De toute façon je ne fais ça pour me prendre la tête. 
Ce club renvoie une image confraternelle, saine et sportive. 
L’année passée j’ai essentiellement fait du vélo dans le groupe du dimanche. Je ne suis pas allé à la piscine (un peu honte), un peu à Luminy mais avec en plus le mardi et le jeudi Sco ça fait un peu trop de fractionner. Cette année piscine tous les lundis… ou presque…là je suis en prépa marathon…. Après je recommence même si je suis dans le bassin des bébés nageurs et que je nage comme une brique.

2018 c’est demain, quels sont tes objectifs sportifs tant en course à pied, qu’en triathlon ?

Déjà je finis 2017 avec le marathon de Florence. 
Pour, 2018 c’est, un treck en février dans le désert, IslandMan en mai, Nice en septembre. Ensuite peut être le semi de Marseille, si je peux Galinette ou trail du Caf. Normalement le M de Marseille en équipe, j’ai entendu parler de Pierrelatte… J’aimerai bien un autre marathon mais je ne sais pas où le mettre. Et puis il y aura bien 2 ou 3 petites choses à faire.

As-tu une anecdote plutôt drôle ou même « dramatique » à nous raconter qu’il te serait arrivé sur une de tes compétitions ou à l’entraînement ?

Ça aurait pu être dramatique mais bien heureusement ça ne l’a pas été. Le Marathon de Paris 2016 est fini ça c’est bien passé. Pour un pote J.Luc, mon ex-patron, ça c’est moins bien passé, il a été à la ramasse avant le 20ème et a souffert. Il arrive bien après nous, récupère, s’alimente, se repose et on prend le métro. Dans la métro, il nous fait un malaise, tombe dans les pommes, convulse, yeux révulsés. La totale, vieux stress, on ne savait pas quoi faire, à l’arrêt on le traîne hors du métro, on n’avait pas d’eau rien à manger, des passants nous ont donné de l’eau. La surveillance du métro voyant cela arrête la rame de métro, appelle les pompiers. Les pompiers arrivent le réveille, il gerbe de partout… direction hôpital. 
Diagnostic grosse déshydratation. A l’hôpital, grosse perf de glucose pendant 12h et notre J.Luc est rétabli. Plus de peur que de mal. »

Merci à mon ami qui a jouer le jeu à une vitesse incroyable et qui me permet de revenir presque dans les clous ! Les prochaines arrivent très vite ! On va finir cette année 2017 au sprint !
Bon courage à tous pour ces entraînements d’hiver !