Noël approche et c’est déjà l’heure des Kdo ! A l’image de ce club, toujours des triathlètes sympathiques et chaleureux. Nous vous offrons sur ces 4 dernières semaines de l’année, 4 Portraits Interview, et pour commencer notre Zaza nationale !

« Salut Isa !

C’est avec un très grand plaisir que je viens vers toi en cette fin d’année. Ma petite année vécue, partagée aux Sardines m’as laissé entrevoir que tu étais une Sardine depuis un certain temps.

Depuis combien d’année es-tu aux Sardines ?

Cela a fait 2 ans en Novembre 2017

Comment y es-tu arrivée ?

Mes enfants ont été au Club durant 3 ans, Jean Marc notre Gourou Engrain Man et sa belle Brune me tannaient déjà à l’époque pour faire du triathlon, mais je ne faisais pas du tout du vélo de route et ça me paraissait insurmontable d’enchainer ces 3 disciplines, j’ai eu un petit souci à ma cheville en Janvier 2014 qui m’a obligé pendant un certain temps à m’arrêter de faire de la CAP mais surtout en colline et de la natation avec Palmes. Je suis allée me faire soigner au Cabinet Kiné Prado Périer Par Emeric et Karine, et me suis laissée embrigader par Karine et Nadia qui avaient fait leur premier L l’année d’avant.

As-tu toujours été sportive ?

Oui J’ai toujours été sportive, j’ai fait de la gymnastique pendant des années au Club du Roy d’Espagne, mon entraineur avait demandé à mes parents que je le fasse à un plus haut niveau, mais à l’époque mes parents n’étaient pas trop enthousiastes à cette idée, alors j’ai arrêté et j’ai continué à faire d’autres sports, Vtt, Tennis, Danse contemporain, jazz etc. Plus tard je me suis inscrite dans une salle de Gym le « Set Squash » où j’ai pratiqué surtout de l’Aérobie, Step, Lia, etc…avec Lubi Wittock « Champion de France d’Aérobie » où j’ai passé des superbes années.

Es-tu une Triathlète dans l’âme ou plutôt nageur, cycliste ou coureur la base, moi je te sens bien cycliste vu à la vitesse où tu peux me doubler sur un vélo ?

J’ai toujours aimé le vélo notamment le Vtt que je pratiquais en famille ou amis et nous faisions pas mal de randonnées et des courses de Vtt le Week end.

Le sport, le triathlon c’est une histoire en famille non ?

Le triathlon oui une histoire de Famille on peut dire ça, avec des personnes que j’ai rencontrées dans ce club et avec qui des liens se sont créés.

Et c’est une histoire de copines aussi ?

Une histoire de Copines avec un Grand OUI, nous avons formé au départ un petit groupe de filles que nous avons appelé « LES EGREGORIENNES « avec Marie Catherine, avec Nadia, Karine, Nathalie, Claudine » puis le groupe s’est agrandi avec Silvia, Cecilie, Laurence et il continue aujourd’hui avec de nouvelles sardinettes. Ce mot fort pour désigner la force de cohésion dans un groupe humain des énergies cumulées de plusieurs personnes, vers un même but.

Nos vies sont parfois très éloignées de notre club et pratique sportive communs. Qui est Isabelle ROIG au jour le jour ? De Marseille à l’origine ? Quel est ton métier ? Quelles sont tes passions ? Tes loisirs ?

Je suis née à Marseille, mes parents, grand parents et arrière grands parents aussi sont Marseillais. Nous avons toujours habité le quartier de la Pointe Rouge, j’adore la mer nous avons un bateau à la pointe rouge depuis 30 ans, mon Grand Père a été Responsable du Club YCPR et nous y sommes toujours. J’adore la montagne aussi bien l’été que l’hiver, le ski je suis sur des planches depuis l’âge de 3 ans et l’été nous faisons beaucoup de randonnées avec les copains et la famille. Je suis assistante de Direction à Sodexo dans le secteur Santé Médicosocial « Entreprise Marseillaise aussi fondée depuis 1966 » j’y suis depuis 29 ans.

Quel a été ton tout premier triathlon ? Etait-ce une première expérience sans duathlon ou autre compétitions préalables ? Quels sont tes souvenirs de ce premier triathlon ?

Ma première année d’inscription je me suis laissée tenter avec Nadia et Karine pour faire mon premier L à Chantilly Fin Aout 2015, super expérience beaucoup d’émotions et de partage la fierté de finir et d’avoir eu un coach au top et un bel esprit d’équipe et mon mari « Gilou » tjs là présent que j’ai embrigadé cette année-là et qui a fait un relais avec la Famille Lacour.

Quel est le triathlon le plus dur, et le plus apprécié que tu es fait ?

Le plus dur, celui de MAJORQUE car il a fait très chaud, et pas mal de vent de face en vélo et cette course à pied était interminable avec la chaleur, mais il y avait toujours une Sardine qui était là pour nous encourager tout au long de cette course et bien sûr, mon mari Gilou avec moi sur toutes les courses très solidaires.

L’entraînement est il toujours un plaisir pour toi dans les trois disciplines ? Combien de fois t’entraîner-tu par semaine ?

Je ne peux pas dire que l’entrainement dans les 3 disciplines est un plaisir, surtout la piscine en hiver je préfère la nage en eau libre et la CAP au stade, ces fractionnés sont difficiles moralement car c’est mon point faible. Cette année j’ai décidé pour m’améliorer et moins souffrir lors des Tri de m’astreindre à ces séances le mercredi soir, et je dois dire que les séances d’Antho sont super chouettes ; il est très encourageant, vraiment TOP !Par contre j’adore l’entrainement Vélo le Dimanche, une vraie partie de plaisir, rigolades etc.Le Stage Adulte que je fais depuis 2 ans c’est vraiment génial, à recommander pour l’entrainement, la convivialité, partage et échanges de chacun avec ses expériences, ça apporte beaucoup.

C’est plutôt entraînement si il y a les copines ou entraînement entraînement malgré tout selon le programme établi par le coach ? C’est plutôt sport loisirs ou sport résultat ?

L’entrainement c’est souvent « Allo et texto avec les Copines » on se motive pour qu’il y en est toujours une de la partie, c’est du loisir durant toute la saison mais quand les dates de Tri approchent et que les entrainements sont plus intenses là c’est plutôt le programme du coach que j’essaye de suivre à la « Lettre » pas pour faire une performance car je suis très loin d’en faire une, mais de finir toujours dans de meilleures conditions.

Pourrais-tu nous raconter en quelques lignes l’un de tes triathlons qui reste gravé dans ta mémoire ?

Celui du Club en duo cette année, avec Laurence Besse « Mon Torpédo » à Lauragais, j’étais angoissée à l’idée de le faire avec elle car elle a un bon niveau, j’avais peur de la décevoir, mais vraiment j’en garde un bon souvenir car elle m’a tiré vers le haut et je me suis accrochée, et finir 4ème équipe féminine et monter sur le Podium avec elle c’était extra.

J’ai adoré pour finir la saison le « S à Peyrolles » en équipe de 5, où nous avons été un groupe soudé dans les 3 disciplines avec Marie Pellissier, Karine Chaullet, et 2 autres collègues qui ont adoré l’esprit Sardinettes et bien sûr notre Gourou et Gourette qui étaient venus nous encourager et nous porter des bonnets roses pour être assorties Cool !

As-tu déjà regardé vers 2018 ? Des projets ? Des objectifs ? Fais-tu partie des prétendants à l’Half Ironman de Nice ou La Ciotat ? L’Ironman de Roth ?

J’aimerais bien faire le L de la Ciotat, mais celui de l’Ardèche le 7 Juillet me tente bien et bien évidemment avec toutes les copines Nice et sûrement le M de Marseille.

Nous avons aussi le projet avec le groupe des Copines de faire « L’ardéchoise » 122 kms toutes ensemble.

Quel conseil donnerais-tu à nos nouvelles recrues au sein du club qui vont découvrir un sport qui en compte trois, et qui s’enchaînent ?

Un entrainement régulier, et si l’Engrain Man te dis tu peux y arriver, c’est vrai ne jamais douter il faut croire en SOI,

Le Club des Sardines triathlon c’est en trois mots quoi pour toi ?

Soudé, Convivial, Motivé

Aurais-tu une anecdote plutôt drôle à nous raconter qu’il te serait arrivé dans une de tes compétitions ou à l’entraînement ?

Avant de faire mon premier L, je me suis inscrite sur un M à Carpentras, une vraie « bleue » déjà la catastrophe sur toutes les transitions, j’ai enlevé ma combi j’avais la puce par-dessus la combi et lorsque je l’ai enlevée, ma puce est restée par terre dans le parc, je suis partie en vélo et après 20 kms je me suis aperçue que tout le monde avait un truc à la cheville…là je me suis sentie seule au monde mon premier M où je n’allais pas être classée, mais à mon arrivée en vélo l’arbitre adorable, la chance m’a souri je suis tombée sur la maman puis le papa de Vincent Paoli qui m’ont dépatouillé l’affaire et j’ai pu avoir mon 1er classement en triathlon. »

Merci Isa !